Microsoft a clôturé la 6ème édition de son programme de parrainage de start-ups, aujourd’hui 19 mars, à Tunis.
En présence de Taoufik Jelassi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Tic, Kenneth Campbell, Directeur général de Tunisiana, Jacob Kolster, Directeur de la Banque africaine de développement (BAD), Mohamed Bridaa, Directeur général de Microsoft Tunisie et Mme Lamia Cheffai Sghaier, Directeur EFE-Tunisie, la cérémonie de la remise des prix aux 12 start-ups lauréates de l’édition 2013 a eu lieu. Par ailleurs, quatre autres start-ups ont été également récompensées, à savoir :
- Disrupt CK fondée par Zied Jallouli,
- Linkao, co-fondée par Elyès Jeribi, Hichem Njeh et Beyram Belhaj Amor,
- Famissima, fondée par Ahlem Tekeya Bouchehda
- E-Devis.tn fondée par Chedly Achouri
La réussite de ces start-ups est même allée outre-mer : Disrupt CK par exemple et Linako qui a participé au mois de janvier au programme PITME (Progress In Technology Middle East) à SiliconValley (Californie USA) destiné aux start-ups de la région MENA. Leur participation a été conjointement appuyée par l’initiative 4Afrika de Microsoft et de Tunisiana Start-up Factory.
En marge de la cérémonie de la remise des prix, Mohamed Bridaa, Directeur général de Microsoft Tunisie, a déclaré à leconomistemaghrebin.com que toutes les start-ups parrainées dénotent un sens entrepreneurial certain chez ces jeunes. Notre interlocuteur affirme qu’à l’heure actuelle, ces start-ups sont des entités crédibles auprès des créanciers et auprès des partenaires et que certaines parmi elles arrivent à commercialiser leurs produits. Par ailleurs, notre interlocuteur a affirmé le potentiel considérable de quelques start-ups à l’échelle mondiale.
Revenant sur la stratégie de Microsoft dans le parrainage des start-ups, le Directeur général de Microsoft Tunisie nous a expliqué que l’objectif principal de Microsoft Tunisie, à l’heure actuelle, est de présenter la Tunisie comme étant un espace d’entrepreneuriat et d’innovation.
« Pour bien jouer ce rôle, il faut mobiliser nos partenaires pour pouvoir aller dans ce sens là comme la BAD, l’UTICA, Tunisiana et la société civile », conclut Mohamed Bridaa.