« L’économie financière, par rapport à l’économie réelle, qu’est-ce qu’elle représente, notamment en période de crise ? Le système financier tunisien (SFT) est-il dense ou pauvre en soi ? Est-il profond ou artificiel et quels sont les instruments qui peuvent d’ailleurs répondre à la question de profondeur ? Parmi les problèmes qui se posent sur l’existence ou non de voies et moyens de rendre les transactions liquides, il y a le marché secondaire. Peut-on imaginer un marché financier sans un soubassement des effets secondaires par exemple ? Quel est le degré d’innovation du SFT, est-ce qu’il manipule des instruments classiques comme le compte à la banque, la petite épargne, les opérations habituelles ou bien génère-t-il des modes de transformation de l’épargne dont il dispose en nouveaux instruments de l’investissement ou pas ? C’est là la profondeur au fond. Il y a donc pauvreté d’innovation du SFT, malgré les progrès qui ont été faits. L’autre problème, c’est l’interconnectivité entre ses différentes composantes. Ce système est-il interconnecté intérieurement, comment fonctionne-t-il ? Le système d’information du SFT a-t-il une logistique informatique qui lui permet de pouvoir mener des transactions ou pas ?… »
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