Dans une première réaction Houcine Abbassi, Secrétaire général de l’Union tunisienne du travail (UGTT), vient de nous déclarer que l’UGTT » va répondre avec force et proportionnellement à l’attaque dont elle a fait l’objet. Nous avons jusque là appelé au dialogue, mais des extrémistes veulent nous acculer à utiliser les mêmes procédés qu’eux. Je réponds que l’UGTT a toujours été et restera la voix du travailleur et ne permettra jamais à quiconque de toucher à sa horma. »
Il a par ailleurs indiqué que « Faraht Hachad vient d’être assassiné une nouvelle fois aujourd’hui. Même sous l’ancien régime personne n’a osé s’attaqué à l’honneur de l’UGTT. »
Les milices de protection de la révolution se replient
Dans le même temps, notre correspondant sur place nous informe qu’une foule énorme de sympathisants de l’UGTT a pris place devant la centrale syndicale et que les milices de protection de la révolution qui portaient des T-shirts d’Ennahdha se sont repliées rue Mongi Slim, entièrement encerclée par les forces de l’ordre.
Hamma Hammami réagit à l’agression des locaux de l’UGTT
Hamma Hammami a pour sa part accusé le gouvernement, estimant que cette attaque est planifiée d’avance. » Chaque fois que l’UGTT monte en force, comme cela a été le cas à Siliana, Ennahdha réagit et l’attaque physiquement. On se souvient tous du bras de fer qui a eu lieu lors de la grève des agents municipaux et comment Ennahdha a réagi en brûlant les locaux de L’UGTT ».
Sami Tahri, porte-parole de l’Union générale des travailles tunisiens (UGTT)
» Nous ne pardonnerons jamais ce qui vient d’être fait par Ennahdha. On a osé s’introduire dans les locaux du syndicat et s’attaquer aux syndicalistes. Celui qui nous cherche nous trouve. Maintenant les hostilités sont ouvertes. «