Pour le directeur général de la Concurrence et des enquêtes économiques au ministère du Commerce, Houssem Eddine Touati, le manque enregistré dans un certain nombre de produits alimentaires dans les marchés est dû à un problème de distribution et non pas à une pénurie de produits.
Intervenant sur les ondes radiophoniques de Mosaïque FM, il affirme qu’il s’agit d’un problème provisoire. Cette situation est due à plusieurs facteurs. Il s’agit notamment d’un contexte mondial qui se rapporte à une pénurie des produits comme l’huile, la semoule et le sucre. De même qu’il relève un problème de transport des marchandises.
Cependant, il indique que la cadence de la production et de l’offre a renoué avec la normale. Pourtant, les produits ne sont pas toujours disponibles dans les marchés; malgré la reprise de la production. Pour lui, la raison réside dans la « forte demande sur les produits en question. En effet, dès que leur approvisionnement se fait dans les espaces commerciaux, les consommateurs les récupèrent à cause de la forte pression ».
Sur un autre volet, il pointe du doigt la spéculation, car il n’y a pas de pénurie. Sachant que chaque jour, le ministère injecte 5 mille tonnes de farine et de semoule dans les marchés. Quant au riz, ce sont 120 tonnes, quotidiennement. Alors qu’en temps normal le ministère livre 60 tonnes. De plus, le ministère injecte 1000 tonnes de sucre par jour. « Ce qui couvre normalement nos besoins ». Alors, le responsable appelle donc les Tunisiens à ne pas céder à la panique et à rationaliser la consommation.
Enfin, notons que le Conseil des ministres a adopté un décret présidentiel. Lequel porte sur le renforcement des sanctions contre les spéculateurs.