La Fédération nationale des producteurs d’olives, relevant de l’UTAP, s’exprimait mercredi. Elle annonce son ” refus catégorique des prix proposés par l’Office National de l’Huile (ONH), qui a renoncé à son rôle de régulateur”.
En effet, la fédération tenait une réunion élargie au siège de l’organisation agricole. Et ce, en présence des présidents des Unions régionales des principales régions productrices d’olives. Elle considère que “ces prix (de l’ordre de 5,6 dinars, le litre d’huile d’olive), témoignent d’une sous-estimation des sacrifices consentis par les producteurs. Et soutiennent plutôt, les spéculateurs”.
A l’issue de cette réunion, le secrétaire général de la Fédération, Mohamed Nasraoui, affirmait l’impératif de fixer le prix du litre d’huile d’olive à au moins 7,5 dinars. Et ce, vu la hausse du coût de la production.
Ainsi, les oléiculteurs appellent le ministère de tutelle et l’ensemble des intervenants dans cette filière, à assumer pleinement leurs responsabilités; afin de sauver cette campagne. En mettant à la disposition de l’ONH les fonds nécessaires. Et ce, pour acquérir les quantités d’huile d’olive qui représentent le quota fixe destiné à l’exportation vers l’Union européenne, à des prix qui garantissent une marge bénéficiaire raisonnable à l’agriculteur.
De ce fait, la fédération exprime son mécontentement. Et ce, à la suite du démarrage difficile de la campagne. Etant donné que 10% seulement de la récolte ont été cueillis, en raison de l’effondrement des prix des olives.
Enfin, les oléiculteurs menacent d’adopter toutes les formes de lutte. Mais aussi d’intensifier leurs actions pour défendre leurs droits légitimes.
Avec TAP