LE PLF 2018 a agité la toile ces derniers temps. Que pense l’oppostion à savoir le Front populaire? Mongi Rahoui, le président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et député du front populaire a évoqué que l’augmentation de l’endettement aura un impact direct sur la croissance.
Cette déclaration intervient dans le cadre d’une conférence nationale ayant pour thème : « Le projet de la loi de finances 2018 : l’heure de vérité », organisée par l’association Kolna Tounes, dans la journée du vendredi 10 novembre, en présence d’un grand nombre d’experts dans le monde de l’économie et des finances ainsi que des représentants de la société civile et des partis politiques.
Il a également rappelé qu’entre 2011 et 2016, “la dette de la Tunisie a presque doublé, et ce, par rapport à son niveau depuis l’indépendance”. De ce fait, il a également ajouté que les principales défaillances sont liées à la hausse de la TVA et l’augmentation de l’impôt aussi bien pour les salariés que pour la classe moyenne.
Quelles sont les solutions?
En termes de solutions à une sortie de crise, “il va falloir renforcer l’investissement public dans les régions, en mettant l’accent sur le rôle des banques dans le financement de l’investissement”, a-t-il soulevé.
Par ailleurs, Moez Attia, le président de l’association Kolna Tounes, lui aua mis l’accent sur l’importance d’ouvrir le débat autour du PLF 2018.Il a déclaré: “Il est essentiel au jour d’aujourd’hui de poser les vraies questions sur la vision socio-économique adoptée dans la préparation du PLF 2018 notamment en matière de la relance économique, de l’investissement et de création de la richesse”.
De son côté, Habiba Louati, ancienne secrétaire d’Etat chargée de la fiscalité et des prélèvements a fait savoir que les critiques adressées au PLF 2018 reviennent en grande partie à l’instabilité politique, où elle a rappelé les quatre nominations qui se sont succédés aux commandes du ministère des Finances durant une période très courte. Et de poursuivre: “Cela a affaibli les différents projets des lois de finances basés souvent sur des prévisions optimistes avec recours à des lois de finances complémentaires”.
Pour elle, les solutions sont claires: intégrer l’économie parallèle dans le circuit économique formel et organisé, tout en rappelant: “l’impact négatif de l’économie informelle qui représente aujourd’hui 50% de l’ensemble l’économie organisée.
Même constat pour Riadh Zaoui, l’expert en économie et président de la commission des affaires économiques relevant de l’association Kolna Tounes lui aussi a émis des réserves vis-à-vis le PLF 2018, qui ne traduit pas un grand changement dans les politiques économiques.
« Le gouvernement cherche des ressources financières pour renflouer les caisses de l’Etat sans pour autant mettre en place une vision économique claire pour les années à venir », a-t-il conclu.
La hausse de la pression fiscale et l’absence des réformes structurelles et la justice fiscale figurent parmi les défaillances du PLF 2018, telles sont les conclusions des participants de la conférence. D’où l’importance de réviser plusieurs articles et mesures prévus par le PLF 2018 en tenant compte des propositions des toutes les parties prenantes pour une loi capable de sauver l’économie nationale et faire face à la situation économique et sociale du pays.
Pourquoi ne pas imiter les bonnes choses des autres? Sans ministère d’économie qui projette dans l’avenir et prendra en compte les obligations de la situation présente et future, on veut intégrer l’économie informelle et promouvoir une croissance qui atteindra 3% ?.Malheureux commerce envoyé “derrière le soleil” dans le temps Laâthari. Ayant de l’expérience après ce mandat, il prend en main le ministère de l’investissement extérieur pour continuer à nous régaler de son génie nous”têtes des orphelins” avec tous mes respects à ces derniers.