A l’occasion de la 30e édition des Journées de l’entreprise organisée début décembre 2015 à Sousse, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a publié « Le traité de l’entreprise tunisienne pour la deuxième République », un essai à la réflexion et une initiation au débat touchant à la fois l’Etat et l’entreprise pour essayer de répondre à six problématiques.
Dans un premier chapitre, il était question de développer le concept de vision en présentant la méthodologie à suivre pour la construire, les acteurs impliqués ainsi que les stratégies de son pilotage. Le deuxième chapitre comporte une réflexion à propos des politiques industrielles et du profil des entreprises à même de constituer les leviers de cette vision.
Le troisième chapitre traite des problématiques relatives à la régénération du secteur privé à travers l’étude des conditions du renouveau de l’entreprises ainsi que celle du manager et pose le problème de la représentativité du secteur privé. L’objectif étant d’étudier les conditions à remplir par le secteur privé pour être un acteur actif et influent dans l’élaboration de l’architecture de la vision à construire.
Le quatrième chapitre, quant à lui, a pour objectif d’expliciter le cadre préalable à un dialogue public-privé réussi. Le cinquième chapitre se concentre sur la problématique du renouvellement de l’Etat afin qu’il joue pleinement son rôle dans le cadre du dialogue public-privé. Enfin, un dernier chapitre s’intéresse aux nouveaux dispositifs de la régulation macro-prudentielle.
Cette publication de 247 pages a été rédigée par six membres du comité directeur de l’IACE et par un comité scientifique composé de huit membres parmi la fine fleur des nos experts universitaires.
Bref, le” Traité de l’entreprise tunisienne pour la deuxième République” promeut la nécessité d’une réflexion et d’une concertation en vue d’une convergence à propos des choix collectifs à opérer. Des choix dont la finalité est de construire une vision économique commune de l’économie orientée vers l’avenir.