Après des coups de feu tirés, ce dernier week-end, à la frontière entre l’Algérie et le Maroc, le gouvernement marocain a fait état de tirs de l’armée algérienne “sur une dizaine de civils”, à proximité de la ville frontalière d’Oujda, où un Marocain de 28 ans aurait été grièvement blessé au visage et se trouverait dans un état “très critique” . Le Maroc dénonce un “acte irresponsable” et somme son voisin algérien d’assumer ses responsabilités et de lui fournir les explications nécessaires.
Dans un communiqué, Rabat a fait part de sa “vive indignation et de sa très grande inquiétude après cet incident grave” qu’il a qualifié d’” irresponsable et d’injustifié”.
L’agence de presse AFP, qui rapporte cette information, rappelle que la frontière entre les deux pays – qui totalisent plus de 70 millions d’habitants à eux deux – est fermée depuis août 1994, lorsque le royaume avait rendu responsable les services de renseignements algériens d’un attentat à Marrakech.